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Santé : face à la désertification médicale, une commune des Côtes-d'Armor finance un étudiant en médecine

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Santé : face à la désertification médicale, une commune des Côtes-d'Armor finance un étudiant en médecine
Article rédigé par France 3 - N. Rossignol, J-Y. Loes, M. Thiébaut, L. Krikorian
France Télévisions
Certaines communes, implantées dans des déserts médicaux, financent partiellement les études de leur futur praticien. Léonard, étudiant en médecine, a recouru au dispositif et s'est officiellement engagé à s'installer à Plévenon une fois son diplôme en poche.

C’est avec un peu plus de légèreté que Léonard Farcy, étudiant en 3ème année de médecine, franchit désormais les portes de la faculté de médecine de Paris-Saclay. Il vient d’obtenir un moyen méconnu de financer ses études : 400 euros par mois d’une commune dans laquelle il s’engage à s’installer, une fois diplômé. "La mairie s’assure d’avoir un médecin en quelques années, alors que toutes les communes du coin cherchent un peu désespérément à récupérer des médecins, et de l’autre côté j’ai une sérénité pendant mes études niveau financier", confie-t-il. 

L’étudiant rembourse les frais avancés en cas de désistement 

Léonard a déposé sa candidature dans le Cap Fréhel (Côtes-d'Armor), où il passe ses vacances depuis son enfance. Il a démarché sept communes et obtenu deux réponses positives dont celle de Plévenon, où résident ses grands-parents. Une convention a été signée après huit mois de négociations, de nature à rassurer les réticents du conseil municipal. En cas de désistement, l’étudiant devra rembourser les sommes avancées. 

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