L’Etablissement Français du Sang en quête de médecins
La situation est inédite. A Saint-Dié-des Vosges, impossible de donner son sang. Le centre de collecte a fermé cet été. Le médecin du site est parti à la retraite. Et aucun remplaçant n’a été trouvé.
Partout, en France, on manque de médecins généralistes. Une situation qui complique la tâche de l'EFS. Ses médecins ont en moyenne 56 ans. Les départs à la retraite s’enchaînent et tous les postes ne sont pas pourvus. « Aujourd’hui, on recrute environ une cinquantaine de médecins, en sachant que le nombre de médecins pour le prélèvement dont on a besoin ne va pas décroissant au contraire. Globalement, on a des besoins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les départements d’Outre-Mer, à la Réunion, à la Martinique, à la Guadeloupe. Le besoin est un peu plus important sur les zones rurales, puisque sans doute on a plus de difficultés à recruter ici » explique Nicolas Tunesi, directeur des ressources humaines de l’EFS.
A 31 ans, le Dr Sophie Saab-Tsnobiladze travaille depuis le mois de mai à l’EFS. Avant, elle a enchaîné les remplacements de médecins généralistes. C’est lors d’un don de plaquettes qu’elle a eu l’idée de postuler. «J’apprécie de promouvoir dans mon activité professionnel une cause qui me tient à cœur c’est-à-dire le don du sang et puis j’apprécie aussi de travailler en équipe pluridisciplinaire puisqu’on est avec des secrétaires, des infirmiers, des techniciens… »
A cela s’ajoute la possibilité d’avoir des horaires fixes et de pouvoir évoluer vers l’encadrement. Les salaires ont été un peu réévalués. Ils sont dans la moyenne du secteur médico-social.
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