Fusillade de Strasbourg : 2 morts, 14 blessées dont 9 graves
L'auteur de l'attaque, qui a fait deux morts et quatorze blessés mardi soir à Strasbourg, est toujours en fuite mercredi, traqué dans une ville sous le choc après une attaque meurtrière contre son marché de Noël. "Le tireur est toujours recherché. Il a failli être pris hier soir (...) mais s'est volatilisé" après des échanges de tirs avec des policiers, a expliqué le maire de Strasbourg, Roland Ries, sur Europe 1.
L'homme de 29 ans, fiché "S" (pour Sûreté de l'État) pour radicalisation islamiste, a ouvert le feu mardi peu avant 20H00 en trois points du centre historique de Strasbourg dans des rues commerçantes au milieu du célèbre marché de Noël de la ville, qui attire chaque année deux millions de touristes.
Un nouveau bilan provisoire communiqué mercredi matin par la préfecture faisait état de deux personnes tuées, neuf blessés graves et cinq blessés légers. "Certains ont eu une balle dans la tête", a également indiqué Roland Ries, sur BFMTV. Selon le maire de la capitale alsacienne, les victimes sont principalement des hommes, dont un touriste d'origine thaïlandaise.
Quelles mesures d’urgence à Strasbourg ?
Les professionnels de la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique (CUMP) du Bas-Rhin se sont déployés sur les lieux de l’évènement, dans les établissements de santé et dans les centres accueillant les familles de victimes.
Le préfet du Bas-Rhin a signé un arrêté interdisant les manifestations programmées ce 12 décembre afin, selon le ministère "de permettre aux forces de l'ordre de se mobiliser totalement dans la recherche de [l'auteur de l’attaque]" Les écoles maternelles et élémentaires de Strasbourg ne feront pas cours ce 12 décembre. Un accueil est toutefois proposé aux enfants dont les parents ne peuvent assurer leur garde.
Voir également : Mieux détecter le stress post-traumatique
Quelles mesures au niveau national ?
Suite à ces évènements, le plan Vigipirate passe du niveau « Vigipirate renforcé » au niveau « Urgence attentat », le niveau le plus élevé. Concrètement, ce niveau implique la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur des sites ciblés – en l’occurrence, sur l'ensemble des marchés de Noël français "pour éviter le risque de mimétisme", selon Christophe Castaner.
la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP
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