En attendant que les défibrillateurs tombent du ciel…
Selon les essais menés par des chercheurs suédois, les drones seraient capables d’acheminer un défibrillateur en 5 minutes, contre 22 en temps normal. Dix-sept minutes très précieuses, puisque l’on estime qu’en cas d’arrêt cardiaque, chaque minute perdue signifie 10% de chances de survie en moins…
Les défibrillateurs modernes sont très faciles à utiliser, même pour quelqu’un qui n’a jamais eu de formation. Ils sont entièrement automatisés, dès que l’on a collé les électrodes, ils effectuent une analyse du rythme cardiaque et ensuite il suffit de suivre les instructions vocales pour délivrer les chocs électriques au bon moment.
Les gestes qui sauvent
En attendant que les défibrillateurs tombent du ciel (et que soient résolus les problèmes de géolocalisation ou d'autonomie de vol…), le meilleur moyen d’augmenter les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque est de former un maximum de citoyens au massage cardiaque.
Premier réflexe, vérifier l'état de la victime. Il faut lui parler, lui demander de répondre. Si la victime ne réagit pas, elle est certainement inconsciente. Il faut immédiatement écouter sa respiration, regarder son thorax. Il ne se soulève plus ? Appelez (ou faites appeler) les secours, et demandez à un tiers s'il parvient à trouver un défibrillateur en libre-service. En attendant les secours, il faut commencer le massage cardiaque. La victime doit être bien allongé au sol. La cible est juste au milieu de la poitrine. Il faut y poser le talon de la main, l'autre par dessus. On se relève, on tend les bras puis on presse la poitrine fortement, fermement, rapidement.
En compressant la poitrine, le masseur aide le cœur à faire son travail au service minimum. Le massage comprime le cœur et lui permet alors de rejeter une petite quantité de sang dans le corps, direction les parties vitales qu'il faut irriguer d'urgence, en priorité le cerveau et le cœur lui-même.
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