Cet Américain de 57 ans était condamné, victime d’une maladie cardiaque en phase terminale. Sa chance, il la doit à un animal. En effet, un cœur de porc lui a été transplanté. Une opération risquée dont il connaissait la dangerosité. "Il m’a dit (…) je ne veux pas mourir, mais si je meurs, peut-être que vous apprendrez quelque chose pour aider les autres", raconte Bartley Griffith, chirurgien à l’école de médecine du Maryland.Un grand pas pour la médecine Opéré vendredi 7 janvier, le patient a survécu. "Il est réveillé, il se rétablit et parle à ses soignants. Nous espérons que son rétablissement se poursuivra comme il le fait actuellement", poursuit Bartley Griffith. Il faut encore être prudent, mais c’est une avancée majeure. Tout cela grâce à une modification génétique pour limiter le risque de rejet. Si la transplantation de l’animal vers l’humain est un succès à plus long terme, elle pourrait devenir une solution pour des centaines de milliers de patients en attente d’un donneur.