Le coeur artificiel développé par Carmat va se remettre à battre. Selon l'entreprise, la mort du dernier patient n'était pas due à la prothèse, mais à une mauvaise manipulation des batteries. Elles alimentent ce coeur de 900 grammes mis au point par le professeur Carpentier. Le moteur permet de faire circuler le sang plus ou moins vite selon l'activité. Depuis 2013, cinq patients ont été transplantés. Ils sont tous décédés entre un mois et neuf mois après.Vers une commercialisation en 2019L'Agence nationale du médicament a décidé d'autoriser de nouveaux essais. Quinze à vingt personnes devraient être transplantées en France, mais aussi à l'étranger. Carmat a eu peur de ne pas pouvoir reprendre les tests. Basée dans les Yvelines, l'entreprise a même envisagé de quitter la France. Objectif désormais : une commercialisation en 2019.