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Vidéo "Être séropo, c'était être condamné à mort" : dans une tribune, le président d'Actions Traitements revient sur les années sida

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À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida qui s’est tenue ce samedi 1er décembre, Franck Desbordes, président de l’association Actions Traitements, s’est entretenu avec Brut.
VIDEO. “Être séropo, c’était être condamné à mort“ : dans une tribune, le président d’Actions Traitements revient sur les années sida À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida qui s’est tenue ce samedi 1er décembre, Franck Desbordes, président de l’association Actions Traitements, s’est entretenu avec Brut. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida qui s’est tenue ce samedi 1er décembre, Franck Desbordes, président de l'association Actions Traitements, s'est entretenu avec Brut.

Les années sida, Franck Desbordes les a vécues. Sur Facebook, le président de l'association Actions Traitements - qui a pour but d'accompagner et d'aider les personnes vivant avec le VIH - a publié une tribune dans laquelle il revient sur cette période : "1995. Un ami qui vient de découvrir sa séropositivité m'avait demandé de l'accompagner pour son rendez-vous à l'Hôpital Pitié-Salpétrière. Les trithérapies n'existaient pas encore. À cette époque, être séropo, c'était être condamné à mort." Dans ce récit, Franck Desbordes raconte douloureusement comment "beaucoup étaient montés à Paris pour mourir."

6000 contaminations chaque année

Aujourd'hui, Franck Desbordes a un message à faire passer "aux jeunes qui pensent qu'on ne meurt plus du sida, il faut leur dire qu'ils sont un public très exposé. On meurt toujours du sida aujourd’hui, surtout si on ne se soigne pas." Pour le président de l'association, il existe "un tas de fausses croyances qui circulent aujourd'hui, qui font que les jeunes pensent que le sida c'est une affaire de l'ancienne génération, une affaire de vieux. Alors que non, le sida est toujours là." En France, on dénombre en effet près de 6000 contaminations par an. Il prévient : "On ne guérit jamais, en tout cas par pour l'instant, pas dans les années qui viennent."

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