Sidaction : les préjugés sur les porteurs du VIH persistent en 2024
Nathan Cornet-Ferrard, 21 ans, est porteur du VIH. Le virus est indétectable dans son organisme, et il ne peut plus le transmettre. Il lui arrive pourtant de cacher sa séropositivité, car une méconnaissance persiste autour de la maladie. "On nous imagine un peu comme des pestiférés, des personnes qui peuvent le transmettre en embrassant quelqu’un, en buvant un verre d’eau… C’est hallucinant", raconte-t-il.
"Un combat de tous les jours"
À 28 ans, Otavio Albuquerque a passé la moitié de sa vie avec le VIH. En prenant ses comprimés, le jeune homme brésilien peut mener une existence normale, mais doit encore faire face à de nombreux préjugés. "Un combat de tous les jours", dit le jeune homme, célibataire. "Si je veux rencontrer quelqu’un dans ma vie, si je prononce que je suis détectable au VIH, je sais que je ne vais pas le revoir", ajoute-t-il. Alors qu’il rêve de travailler dans la restauration, sa maladie est un frein à l’emploi. En France chaque année, 5 000 personnes en moyenne découvrent leur séropositivité.
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