En janvier 1986, l'AZT est mis à disposition en pharmacie. C'est un antirétroviral utilisé contre le cancer qui se révèle aussi efficace contre le VIH. Mais ce traitement génère de nombreux effets secondaires : nausées, maux de tête, perte d'appétit, chute des globules blancs. Dix ans plus tard, en 1996, sont appliquées les premières trithérapies, des combinaisons thérapeutiques associant trois molécules. Un an plus tard, en 1997, elles sont en vente en pharmacie.Le vaccin contre le VIH serait à notre portéeEn 2003, l'Enfuvirtide est mis sur le marché. Il s'agit d'un traitement nouvelle génération pour les patients non réactifs aux autres traitements. En 2011, on améliore la qualité de vie des patients grâce à une seule prise de médicament par jour. La tolérance est meilleure et la transmission du virus limitée. En 2018, il va bientôt y avoir un traitement hebdomadaire. Une capsule qui libère graduellement un médicament est actuellement mise au point par des chercheurs américains. Cette année, le vaccin contre le VIH serait à notre portée, mais 35 millions de personnes l'attendent toujours.