À Saint-Étienne, dans la Loire, il n'y a pas d'âge pour faire du sport, comme le prouvent des seniors passionnés d'escalade.
Quelques prises, quelques mètres et quelques printemps aussi, 71 ans exactement, séparent deux voisins de paroi à Saint-Étienne (Loire). Camille Méalonier a 82 ans, et contrairement à ce que lui recommande sa famille, il ne compte pas s'arrêter de grimper. Sur près de 2 700 licenciés en Loire et Haute-Loire, une quarantaine a plus de 70 ans. "L'activité n'est pas traumatique en tant que telle, beaucoup moins que le fait de courir. C'est presque du tai-chi l'escalade, on va toujours dans des phases d'étirement, de manière très douce, et ça convient à énormément de personnes, quel que soit l'âge", explique Jean-Luc Rigaux, président du comité d'escalade Loire/Haute-Loire.
L'escalade fait son entrée aux JO
Tout sauf pantouflard lui aussi, quand Gérald Colombet, 79 ans, quitte ses espadrilles, c'est pour enfiler ses chaussons... d'escalade, bien sûr. En salle l'hiver, sur paroi naturelle au printemps, ces seniors accros de la grimpe passeront peut-être l'été devant la télé et les JO de Tokyo, où l'escalade fera son entrée.
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