Jusqu’à présent, aucun médicament ne pouvait ralentir les effets de la maladie d’Alzheimer. Alors, un nouveau traitement approuvé par l’Agence américaine, est une étape importante, même s’il ne la guérit pas. "Je crois qu’on rentre dans cette phase où on va pouvoir dire qu’on commence à avoir des solutions thérapeutiques de fond pour la maladie d’Alzheimer", affirme le Pr Bruno Dubois, directeur de l’Institut de la Mémoire et de la Maladie d'Alzheimer - Pitié Salpêtrière APHP.Des effets secondairesAdministrée en intraveineuse à plus de 25 000 dollars par an, la molécule s’attaque au dépôt d’une protéine anormale dans le cerveau. Lors de l’étude clinique, sur près de 1800 malades, sur ceux qui ont reçu le Lecanemab, on constate moins de dépôts anormaux et un ralentissement du déclin cognitif. Mais l’essai a montré de possibles effets secondaires comme des hémorragies cérébrales, pas forcément mortelles. Parmi nos sources :La décision de l'Agence du médicament américaine (FDA)Pr Bruno Dubois, Neurologue, directeur de l'Institut de la Mémoire et de la Maladie d'Alzheimer (Pitié Salpêtrière, APHP)L'étude du NEJMLa chronique du Dr Damien MascretAnalyse des résultats dans la revue NatureArticle du New York TimesListe non exhaustive.