Santé : quand les hôpitaux s’équipent pour faire face aux violences
À l’hôpital d’Antibes (Alpes-Maritimes), tous les services ont désormais un bouton d’alerte. "Ça déclenche une alarme en bas, à la sécurité", précise Roxane Belliard, secrétaire médicale. Le dispositif d’urgences a été installé après qu’elle a été menacée de mort par un patient. "C’est très rassurant", estime-t-elle. Durant l’été 2022, les soignants ont subi plusieurs actes de violences : six signalements, et quatre plaintes en un mois.
Portiques, nouvelles caméras et nomination d’un référent
Dans la foulée, la direction a renforcé la sécurité de l’hôpital, avec portiques aux entrées assistés de vigiles, et installation de nouvelles caméras. La nuit, l’accès est désormais seulement possible depuis les urgences, et les rondes ont été renforcées. Dans les couloirs, des affiches rappellent les sanctions encourues en cas d’agression. Un référent a également été nommé. Malgré les mesures, depuis le début de l’année huit soignants ont déjà déposé plainte pour des agressions.
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