Santé : quand des soignants pilotent un avion pour mieux gérer le stress
Aux commandes d'un A320, trois stagiaires qui n’ont aucune formation de pilotage. Et pourtant, ils vont devoir gérer un vol d’une vingtaine de minutes dans ce stimulateur. Une expérience bien loin de leur quotidien. Préparer les chambres, aider à la prise des médicaments, vérifier avec l’infirmière l’état de santé des patients. Paul est aide-soignant à l'Oncopole de Toulouse (Haute-Garonne). Ses journées sont bien remplies. "Ce qui peut générer un peu de tension c’est quand on a plusieurs patients qui nous appellent en même temps et qu’on doit prioriser nos soins", explique-t-il.
Mauvaises prises de décision
Faire le bon geste, au bon moment, c’est exactement ce que doit faire un pilote confronté à une situation d’urgence. Face à plusieurs ordres, les apprentis pilotes sont comme sidérés. "Ça peut amener à des pertes d’informations, donc des mauvaises prises de décisions", résume l’instructeur, le Dr Régis Fuzier, médecin anesthésiste et pilote d’avion. À la fin du vol, les stagiaires peuvent souffler, convaincus qu’ils pourront mettre à profit cette expérience au quotidien.
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