Élisabeth Abanda a découvert sa myopie il y a un an et demi. Mais faute de budget, cette étudiante qui vit avec 300 euros par mois vient seulement de s'acheter une paire de lunettes grâce à l'aide de sa mère. Aujourd'hui, la jeune femme souffre de malaises récurrents, mais ne peut se soigner. Une situation que connaissent nombre d'étudiants.86% des étudiants se disent en bonne santéCirconstance aggravante : le renoncement au soin est couplé à une baisse de l'hygiène de vie des étudiants. Par conséquent, la situation des étudiants s'est fortement dégradée. "Il y a dix ans, les étudiants étaient 94% à se déclarer en bonne santé. Aujourd'hui, ils sont plus de 86% à se déclarer en bonne santé", explique Hadrien Le Roux, président de la Smerep. En attendant, Élisabeth Abanda n'a pas d'autres moyens que de se soigner par elle-même.