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Royaume-Uni : une jeune femme tombe enceinte quinze ans après que son ovaire a été congelé

Enfant, Moaza Al Matrooshi a subi une chimiothérapie et son ovaire droit a été retiré puis congelé afin de lui permettre, peut-être, de procréer plus tard. C'est chose faite et c'est une première. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un médecin effectue une échographie sur une femme enceinte, le 9 octobre 2016.  (DAMIRCUDIC / E+ / GETTY IMAGES)

Miracle de la médecine en Angleterre. Une femme de 24 ans, dont le tissu ovarien avait été congelé lorsqu'elle avait 9 ans, a donné naissance à son premier enfant au Portland Hospital de Londres, a annoncé l'université de Leeds, jeudi 15 décembre. "C'est la première fois que la procédure réussit sur une fille prépubère", s'est félicité dans le communiqué la professeure Helen Picton, qui avait congelé en 2001 le tissu ovarien de Moaza Al Matrooshi.

"Au total dans le monde, plus de 60 bébés sont nés de femmes qui ont vu leur fertilité restaurée, mais Moaza est le premier cas d'une congélation prépubère et le premier pour une patiente traitée pour thalassémie", a ajouté la professeure dans une interview à la BBC (en anglais). Le professeur Adam Balen, président de la British Fertility Society, s'est également félicité de la naissance de "ce premier bébé né de tissus ovariens congelés prélevés sur une fille avant sa puberté et réimplantés à l'âge adulte".

Son ovaire droit retiré avant la chimiothérapie

Depuis sa naissance, Moaza Al Matrooshi souffrait de thalassémie, une maladie du sang qui nécessitait qu'elle subisse une chimiothérapie pouvant affecter sa fertilité. Avant de subir ce traitement, son ovaire droit a été retiré et congelé pour préserver ses chances d'être mère. Les tissus de cet ovaire ont ensuite été réimplantés en 2015 et ont permis à la jeune femme de tomber enceinte. Elle a qualifié son histoire de "miracle" lors d'une interview à la BBC (en anglais).

Et pour cause. La chimiothérapie avait eu pour conséquence de faire entrer la jeune femme en ménopause alors qu'elle venait d'avoir 20 ans. Mais "après sa transplantation, ses niveaux d'hormones ont commencé à revenir à la normale, elle a commencé à ovuler et sa fertilité a été restaurée", s'est félicitée l'université.

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