Sages-femmes : depuis un an, elles alertent le gouvernement
Les sages-femmes appellent à une "semaine noire" pendant les fêtes. En grève depuis plusieurs mois, elles attendent toujours d’obtenir gain de cause. La profession réclame plus d’effectifs, une revalorisation salariale et surtout, un statut digne de ce nom.
Depuis le 24 décembre, les sages-femmes ont entamé une nouvelle semaine de grève, comme dans à la clinique des Emailleurs, à Limoges (Haute-Vienne), pour dénoncer un rythme et des charges de travail intenables. "Pendant une garde de 12 heures, on court", lâche Josy Choux, sage-femme.
Un malaise profond
Depuis un an, les sages-femmes ne cessent d’alerter le gouvernement. En octobre dernier, elles défilaient à Paris. Fin novembre, certains syndicats ont signé un accord avec le ministère de la Santé pour une revalorisation de 500 euros pour les sages-femmes de l’hôpital public. "Insuffisant" pour certaines, qui estiment que leur malaise est plus profond. La France compte aujourd’hui 23 000 sages-femmes. En grève jusqu’à la fin de l’année, elles continuent malgré tout d’assurer les accouchements et d’accueillir les nouveaux-nés.
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