Les sages-femmes, en manque de reconnaissance, manifestent pour la cinquième fois cette année
Elles dénoncent "le défaut d'information", le "manque de reconnaissance" et le "mépris" des pouvoirs publics.
"On est tout le temps oubliées". Les sages-femmes descendent dans la rue pour la cinquième fois en cette année 2021, jeudi 7 octobre. Elles espérent notamment mettre à mal ce qu'elles considèrent comme un "défaut d'information", un "manque de reconnaissance" et un "mépris" des pouvoirs publics. Et les dernières revalorisations salariales (une prime de 100 euros net et une hausse de salaire d'environ 100 euros brut par mois) n'ont pas convaincu.
"Au vu de la technicité des études que nous réalisons, des compétences et des responsabilités que nous avons, c'est clair que débuter à 1 600 euros... c'est juste plus possible", s'insurge Anick Rabaud, sage-femme de la protection maternelle et infantile (PMI) dans le sud de la France, arguant qu'"aujourd'hui, ce métier ne fait plus rêver du tout".
Leurs revendications sont simples. Elles veulent que s'engage "une réflexion sur l'ensemble du champ d'activité des sages-femmes", et que cette réflexion s'accompagne notamment de la révision de leur statut à l'hôpital et de leurs effectifs en maternité. Elles souhaitent également une meilleure identification dans le parcours de soins, détaille à l'AFP Caroline Combot, secrétaire générale de l'ONSFF, l'une des deux principales organisations syndicales de la profession.
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