L'ophtalmologie : spécialité préférée des étudiants en médecine en 2014
L'ophtalmologie toujours en tête
Sur le podium des spécialités les plus "attractives" pour les futurs internes figurent ainsi, comme en 2013, l'ophtalmologie, mais aussi la cardiologie et la dermatologie, qui se partagent la deuxième place, suivies de la radiologie et la néphrologie.
Pour son étude, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) s'est appuyée à la fois sur les demandes des étudiants et leur classement - les mieux classés ayant plus de chances d'obtenir la formation souhaitée - ainsi que sur le nombre de postes offerts dans chacune des trente spécialités recensées.
La médecine générale délaissée par les étudiants…
A l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de 2014, 7.860 candidats ont été affectés sur l'un des 8.190 postes offerts. Au total, 96% de ces postes ont été pourvus, 330 étant restés vacants.
Comme en 2013, il restait ainsi des places en médecine générale, en médecine du travail, en santé publique et en psychiatrie et, pour la première fois l'année dernière, en biologie médicale, en raison de l'augmentation du nombre de postes dans cette discipline.
Avec 215 places délaissées, la médecine générale a pourvu 94% de ses postes (95% en 2013). En termes d'attractivité, elle est passée d'avant-dernière en 2013 à dernière en 2014, juste derrière la médecine du travail.
Mais qui séduit à tous les niveaux
Pour autant, elle "continue de recruter à tous les niveaux du classement" à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN). A titre d'exemple, le premier étudiant affecté à cette discipline était arrivé 25e aux ECN, alors que le premier affecté à la dermatologie était 91e.
En outre, son attractivité se renforce chez les femmes, alors qu'elle diminue chez les hommes. En 2014, 14% des femmes ayant le choix entre toutes les spécialités ont opté pour la médecine générale, contre 12% en 2013. Chez les hommes, ce taux est passé de 6% en 2013 à 5% l'année suivante.
Selon leur classement à l'issue des épreuves, 34% des étudiants (hors contrats d'engagement de service public) ont pu choisir entre les trente spécialités disponibles, plus de la moitié entre vingt-et-une spécialités, et tous entre les cinq "pour lesquelles des postes n'ont pas trouvé preneur".
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