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En toute sécurité sur la route des vacances !

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Vous êtes nombreux à prendre le volant ce week-end.  La densité du trafic et les conditions climatiques vous encouragent à rouler tôt le matin ou tard le soir, mais ce choix n’est pas sans danger. Attention aux risques de somnolence !

Il va falloir prendre son mal en patience sur la route des vacances, ce week-end. A la circulation dense habituelle du vendredi viennent s'ajouter les grands départs en vacances. Pour le début officiel des congés scolaires, la circulation sur les routes sera difficile aujourd'hui vendredi en Ile-de-France et samedi au niveau national.

Quitter l'Ile-de-France tôt le matin ou tard le soir

La circulation sera dense sur la plupart des grands itinéraires en direction du sud et des régions côtières. D’autant plus que les vacances ont déjà commencé pour les Belges et qu'elles débutent pour les Néerlandais et le Britanniques. En Ile-de-France, le trafic sera chargé dès la fin de matinée en direction des péages, notamment sur l'A6 et l'A10, et le restera jusque tard dans la soirée, selon l'organisme de prévision de la circulation.

Bison Futé conseillait de quitter la zone francilienne avant 6H ou après 20H.

Samedi orange au niveau national

Samedi, classée orange au niveau national et rouge en Ile-de-France, les difficultés seront nombreuses sur les axes menant du nord du pays vers le sud-est et la Méditerranée ou vers le Sud-Ouest et l’Espagne. 

Il est conseillé de quitter l'Ile-de-France dimanche, classé vert au niveau national mais orange en régions Bourgogne, Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes.

Attention aux risques de somnolence

Si vous prenez le volant à des horaires décalés, restez vigilants ! L'alcool et la vitesse sont souvent mis en cause dans les accidents de la route, mais la somnolence est tout aussi dangereuse. Surtout que le mercure va grimper ce week-end. D'après la Sécurité Routière, la somnolence serait le premier facteur d’accidents sur l’autoroute chez les conducteurs de 55 à 74 ans. Selon une étude de l'Association des Sociétés Françaises d'Autoroute (ASFA), 28% des conducteurs en souffrent. Pire, 4% d'entre eux avouent avoir conduit une fois par mois en étant fatigués.

La tête lourde, la nuque raide, les paupières qui clignent, les bâillements, les yeux qui picotent… Avant de tomber de sommeil, certains signes doivent alerter.

Si vous êtes moins réactifs face à la signalisation, que vous avez des difficultés à maintenir une vitesse et une trajectoire constantes, ou pire que vous avez des absences, des assoupissements… levez le pied et arrêtez-vous sur l’aire de repos la plus proche !

Comment éviter le coup de barre qui pourrait bien être fatal ? "Le maintien de la vigilance, autrement dit, le fait d'empêcher le sommeil, peut durer deux heures. Pour rester vigilant en attention vive comme un conducteur, on peut considérer qu'il faut donc s'arrêter toutes les deux heures", conseille le Pr Hervé Vespignani, neurologue au CHU de Nancy.

Mais attention aux pauses contre-productives. Pour être efficaces, elles doivent durer une vingtaine de minutes. "C'est le temps nécessaire pour retrouver un état de vigilance correcte chez une personne qui n'a pas de pathologie", précise Hervé Vespignani. "Il ne faut surtout pas profiter de cet instant pour penser qu'une sieste récupératrice ou très rapide permettra de retrouver un bon niveau de vigilance. Il vaut mieux avoir une attention vive : sortir de la voiture, prendre l'air, marcher, boire un verre d'eau…".

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