Transports sanitaires : à Lyon, les ambulanciers sont en colère
À partir de lundi 1er octobre, le financement des transports sanitaires change. Les ambulanciers sont en colère avec ce nouveau système, ils craignent de perdre de l'argent. Ils ont bloqué la ville de Lyon (Rhône) au matin du 1er octobre.
Au matin du 1er octobre, alors que le financement des transports sanitaires suit de nouvelles règles, les ambulanciers ont bloqué la ville de Lyon (Rhône). Le périphérique est paralysé, l'opération escargot a commencé dès 7 heures. En cause, la nouvelle loi de finances qui prévoit des appels d'offres pour les transports entre hôpitaux et qui, selon les ambulanciers en colère, va favoriser les grands groupes aux dépens des petites structures. "C'est 5 000 entreprises françaises, petites et moyennes structures, qui sont vouées à la mort", selon Julien Saruco, du Collectif des transports sanitaires. L'objectif de la loi est de réduire les dépenses de la Sécurité sociale. L'État encourage donc les regroupements.
Une ambulance transporte en moyenne neuf patients par jour
Les ambulanciers dénoncent la fin du choix pour les patients. "Depuis 2013, la CPAM n'a pas revalorisé nos prestations. Ça fait cinq ans. Il y a eu 40% d'augmentation sur les prix du gazole. Ils veulent les meilleurs prix, mais on est déjà au plus bas", dénonce Salah Belgasmi, une ambulancière mobilisée. La seule solution pour ces professionnels serait d'augmenter les cadences. Aujourd'hui, une ambulance transporte en moyenne neuf patients par jour.
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