À Sète (Hérault), il est toujours impossible de se rendre seul aux urgences la nuit. Seules les ambulances envoyées par le Samu sont admises. Un fonctionnement mis en place cet été, qui perdurera jusqu'au vendredi 9 septembre, faute de médecins urgentistes en nombre suffisant. "Nous avons fait le choix, par nécessité puisque nous avons un tiers de postes de médecins urgentistes vacants, de réguler prioritairement la nuit, et de maintenir les urgences ouvertes en journée", explique Claudie Greslon, directrice du centre hospitalier du bassin de Thau (Hérault).Un problème nationalÀ l'autre bout de la France, au CHU d'Amiens (Somme), les urgences sont ouvertes, mais il faut appeler le 15 auparavant. Une fois à l'hôpital, là encore, les infirmières vérifient que les patients relèvent vraiment des urgences pour limiter les admissions. Il manque ici 15 médecins urgentistes. Une problématique nationale : 90 % des services d'urgence affirment avoir des problèmes d'effectifs.