Les Français consomment de moins en moins d'alcool (même s'ils boivent toujours un peu trop)

Selon une étude de Santé publique France, 39% des Français buvaient de l'alcool toutes les semaine en 2021 contre 63% en 2000. Malgré tout, l'agence sanitaire alerte sur la consommation "très élevée" dans le pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La part de consommateurs hebdomadaires d'alcool était de 39% en 2021. (R?MY PERRIN / MAXPPP)

Les Français boivent toujours beaucoup d'alcool, mais moins qu'avant, selon les résultats d'une étude publiée mardi 23 janvier par Santé publique France. Au cours des dernières décennies, les Français ont réduit leur consommation quotidienne et hebdomadaire d'alcool, qui reste toutefois "très élevée", résume cette étude qui porte sur 2021 et s'appuie sur des données déclaratives.

La part de consommateurs hebdomadaires était de 39% en 2021 tandis que les consommateurs quotidiens étaient 8%. Ces proportions marquent une nette baisse depuis une vingtaine d'années : elles s'établissaient respectivement à 62,6% et 21,5% en 2000. La baisse de la consommation quotidienne perdure ces dernières années et s'observe aussi bien chez les hommes (15,2% en 2017 et 12,6% en 2021) que chez les femmes (5,1% en 2017 et 3,8% en 2021).

La consommation de vin diminue

Portée par la diminution de la consommation de vin, cette tendance est le résultat d'évolutions culturelles et de la mise en place de politiques publiques, explique Santé publique France. L'étude met aussi en lumière des disparités régionales : en 2021, la consommation quotidienne d'alcool était plus fréquente en Nouvelle-Aquitaine (notamment parmi les femmes) et en Occitanie. A l'inverse, elle était plus rare en Ile-de-France et en Outre-Mer.

"En revanche, le phénomène des alcoolisation ponctuelles importantes", défini par la consommation d'au moins six verres d'alcool en une seule occasion, s'est "bien installé en France", a expliqué l'un des auteurs de l'étude. L'indicateur de fréquence de ces alcoolisations excessives n'a pas évolué significativement entre 2017 et 2021 parmi l'ensemble des adultes. S'il est plutôt en diminution parmi les jeunes hommes, il tend à augmenter parmi les femmes de plus de 35 ans.

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