Les services de réanimation se remplissent de nouveau à Dijon (Côte-d’Or), Montpellier (Hérault), Toulouse (Haute-Garonne) ou Paris. Les indicateurs virent au rouge. Les hôpitaux sont sous tension et les soignants inquiets six mois après la première vague de Covid-19. "On est tous sortis assez fatigués, assez éprouvés de la première vague et on a peur d’y retourner, ça c’est clair", témoigne Pierre Guillemet, médecin anesthésiste-réanimateur à Dijon.Plan blanc à ParisMais en Île-de-France, déjà 20% des lits de réanimation sont déjà occupés par des patients atteints par le Covid-19. L’Agence régionale de santé craint une situation de forte tension d’ici trois semaines et a réactivé le plan blanc. "L’objectif, c’est que les établissements puissent prendre en charge des malades atteints du coronavirus [ …] qu’ils aient bien le personnel en nombre suffisant", explique Didier Jaffre, directeur de l’offre de soins de l'ARS Île-de-France. Concrètement, le plan blanc permet aux hôpitaux d’ouvrir des lits supplémentaires, de transférer des patients vers d’autres services et de déprogrammer des opérations. À Roanne (Loire), le plan blanc, assoupli durant l’été, vient d’être réactivé.