Pharmacies : les officines confrontées à une pénurie de personnel
Depuis quelques mois, une pharmacie d'Aubenas (Ardèche) est contrainte de fermer chaque samedi après-midi. Il manque un pharmacien salarié à l'équipe, et Alexis Griffon, le propriétaire, ne parvient pas à le remplacer. "Travailler du lundi matin au samedi soir, ce n'était plus possible au niveau du rythme familial, notamment. Donc, j'ai pris la décision de fermer le samedi après-midi", explique-t-il.
Les bons salaires ne suffisent pas à attirer
Il cherche depuis deux ans à recruter un pharmacien, sans succès. Il propose pourtant aux éventuels postulants un logement pour toute leur période d'essai. Le salaire est d'environ 3 500 euros nets par mois, mais ne suffit pas à attirer des candidats. "Ils veulent essentiellement des contrats courts, pour pouvoir bouger pas mal et être plutôt libres, aussi, de leur temps", note Alexis Griffon. C'est par exemple le choix qu'a fait Emmanuelle Richard, qui a elle aussi constaté un manque de main-d'œuvre partout où elle est passée.
Parmi nos sources
Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens
- Etat des lieux de la démographie de la profession par le- Estimation du manque de pharmaciens par la Fédération des syndicats pharmaceutiques
- Statistiques de Pôle Emploi sur les métiers en tension
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