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Pas de mutation du virus, selon une étude

Le virus H1N1 responsable de la pandémie de grippe ne devrait pas muter et devenir plus virulent, selon une étude
Article rédigé par France2.fr
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Laboratoire de recherche sur la grippe porcine (archives) (© France 2)

Le virus H1N1 responsable de la pandémie de grippe ne devrait pas muter et devenir plus virulent, selon une étudeLe virus H1N1 responsable de la pandémie de grippe ne devrait pas muter et devenir plus virulent, selon une étude

Le nouveau pathogène ne se combine pas avec les autres souches de la grippe saisonnière, affirment des chercheurs de l'Université du Maryland.

Ils ont utilisé des furets infectés par trois virus de grippe différents et ont observé que le virus H1N1 ne se combinait pas avec les deux autres souches de la grippe saisonnière pour former un super-virus.

Le virus H1N1 s'est au contraire imposé, écartant les autres, en se reproduisant dans le corps des furets en moyenne deux fois plus rapidement, précisent les auteurs de cette étude, parue dans PLOS Currents.

"Je ne suis pas surpris que ce virus H1N1 soit plus virulent pour la simple raison qu'il est nouveau et que les sujets infectés n'ont pas eu le temps de développer une immunité, alors que les autres pathogènes plus anciens de la grippe se heurtent à une résistance immunitaire", explique le virologue Daniel Perez, directeur du programme agricole de prévention et de contrôle de la grippe aviaire basé à l'Université du Maryland, et principal auteur de ces travaux.

Certains des furets infectés avec le virus H1N1 et une des deux souches de la grippe saisonnière (H3N2) ont montré des symptômes grippaux respiratoires et intestinaux.

Alors que les deux virus prédominants de la grippe saisonnière 2009 n'affectent que les voies nasales, les chercheurs ont aussi observé que le virus H1N1 avait infecté plus profondément le système respiratoire de certains animaux de l'expérience y compris leurs poumons.

Les auteurs de l'étude ont estimé que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour déterminer si une co-infection et les symptômes multiples pourraient expliquer certains des décès attribués au nouveau virus.

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