Mme Bachelot a déclaré le 30 juin qu'une nouvelle campagne de sensibilisation à l'hygiène sera organisée à l'automne
La ministre de la Santé s'exprimait devant une commission sénatoriale sur l'épidémie de grippe A.
La campagne, défendant le lavage des mains et l'utilisation de mouchoirs jetables (durant la pandémie, ndlr), a eu "un double effet bénéfique: on a stoppé la propagation du virus" et "très sérieusement diminué le nombre des gastros et les bronchiolites"
Roselyne Bachelot a rappelé que "40% des Français ont modifié leur comportement" suite à cette campagne, organisée au début de la pandémie. "Il faut recommencer, car les mobilisations s'épuisent", a-t-elle souligné.
Mme Bachelot intervenait devant la commission sénatoriale d'enquête sur "le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le gouvernement de la grippe H1N1", mise en place à l'initiative des communistes et du Parti de gauche. Il s'agissait de la dernière audition de la commission, présidée par François Autain (Parti de gauche). Le rapport de la commission est prévu pour le 28 juillet.
La ministre a par ailleurs regretté le manque de coordination européenne pour faire face à l'épidémie. La France, dans ce genre de situation, "n'est pas la bonne échelle", a-t-elle dit avant d'ajouter: "Nous sommes allés en ordre dispersé pour négocier avec l'industrie pharmaceutique, on en a payé le prix, on peut améliorer les choses."
Interrogée sur l'état des négociations sur le prix à payer sur la résiliation des contrats de vente de vaccins, elle a indiqué qu'elle n'entendait pas "faire de différence entre les laboratoires". GlaxoSmithKline, le seul avec qui il n'y a pas encore eu d'accord, s'est vu proposer les mêmes conditions que les autres laboratoires (16% des montants des commandes annulées). Elle a indiqué avoir notifié à GSK, le laboratoire auprès duquel avait été commandé le plus de doses, les conditions de la résiliation, et que le laboratoire britannique avait jusqu'à septembre pour faire un recours.
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