Vente du Doliprane à un fonds américain : "Un enjeu de souveraineté", estime Guilhem Carayon, vice-président de l'Union des Droites pour la République

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Guilhem Carayon, vice-président de l'Union des Droites pour la République
Article rédigé par franceinfo
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Vendredi 11 octobre, l'entreprise pharmaceutique Sanofi a annoncé négocier avec un fonds d'investissement américain afin de lui laisser le contrôle de sa filiale.

L'entreprise pharmaceutique française Sanofi a annoncé, vendredi 11 octobre, négocier avec un fonds d'investissement américainpour lui céder le contrôle de sa filiale de produits en vente libre Opella, qui produit notamment le Doliprane, médicament le plus vendu dans l’Hexagone. "On se dirige vers une nouvelle vente à la découpe d’un fleuron industriel français. Ce n’est ni bon pour la santé des Français ni bon pour les emplois. On a 900 emplois dans le Calvados et dans l'Oise qui sont menacés (...) C’est aussi un enjeu de souveraineté pour les Français. On pensait qu'on allait tirer des leçons de la crise sanitaire. Visiblement non puisqu’Emmanuel Macron se contredit par rapport à ses déclarations et on est prêt à abandonner notre souveraineté sur un produit qui est vital", explique Guilhem Carayon, vice-président de l'Union des Droites pour la République

"Une vision uniquement financière"

"Le problème c'est quand l'économie réelle (la production de biens et services dont on a vraiment besoin dans le quotidien) est gérée par des gens qui ne pense qu'à une seule chose : leurs dividendes. Par une vision uniquement financière. On n’est plus sur une réponse à des besoins sociaux", assure de son côté Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s-NFP du Val-de-Marne

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