Prix des médicaments : la France veut faire pression sur le G7
Le président Hollande, qui se déplace le 23 mars à Lyon sur le thème de la santé et de la sécurité sanitaire internationale, va demander "qu'il y ait une coopération entre les pays", car "aujourd'hui chaque pays négocie dans son couloir", sans échange d'informations avec ses partenaires, a expliqué la ministre de la Santé. "Le président de la République devrait annoncer demain qu'il va porter le sujet au niveau des chefs d'État du G7", a affirmé Mme Touraine sur RMC.
La ministre a indiqué avoir déjà dit aux industriels qu'il fallait "discuter d'une manière de définir les prix d'une façon qui soit supportable pour la Sécurité sociale française ou les systèmes des autres pays et qui, évidemment, garantisse le retour sur investissements des industriels". "Nous devons déterminer un processus, voir comment ensemble nous pouvons être plus forts pour faire pression sur les prix du médicament", dont certains sont "insoutenables dans la durée", a-t-elle ajouté, citant en exemple les "âpres" négociations qui se sont tenues en France sur les remboursements des nouveaux traitements de l'hépatite C.
Mais "aujourd'hui, ils annoncent des prix, ou ils pratiquent des prix, qui ne peuvent pas être tenus par les systèmes d'assurance maladie". Or, "il faut que les industriels comprennent qu'il n'est même pas dans leur intérêt de maintenir des prix ou même d'annoncer des prix qui seraient des prix inaccessibles. Nous devons trouver un terrain d'entente", a-t-elle conclu.
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