Depuis vendredi 1er janvier, il n'est plus possible de se faire rembourser l'homéopathie. Pourtant, trois Français sur quatre croient à ses bienfaits. "Compte tenu de l'absence de démonstration d'efficacité (…), la Commission donne un avis défavorable au maintien de la prise en charge par l'Assurance maladie des médicaments homéopathiques", indiquait la Haute Autorité de Santé (HAS) dans son avis rendu en 2019. Ainsi, un déremboursement progressif a été annoncé l'année dernière par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé : en 2019, l'homéopathie était remboursée à 30%, puis à 15% en 2020. "Pourquoi dérembourser des médicaments utiles ?" Une décision contre-productive aux yeux du Dr Daniel Scimeca, médecin généraliste et président de la Fédération française des sociétés d'homéopathie (FFSH). "Pourquoi dérembourser des médicaments utiles, qui vont entraîner un surcoût et non pas une économie pour l'Assurance maladie, et un surcoût sanitaire en termes d'effets secondaires par report sur des médicaments, eux, chargés d'effets secondaires", interroge-t-il.