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Variole du singe : "Nous avons une fenêtre de tir pour arrêter la transmission maintenant", déclare l'OMS

"Si nous mettons en place les mesures adéquates maintenant, nous pourrons probablement contenir cela rapidement", a déclaré vendredi Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux au sein de l'Organisation mondiale de la santé. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Illustration du virus de la variole.  (ROGER HARRIS / SCIENCE PHOTO LIBRA / RHR / AFP)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur la progression des cas de variole du singe"Nous avons une fenêtre de tir pour arrêter la transmission maintenant", a prévenu Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux de l'OMS, lors d'une présentation aux Etats membres sur la propagation "inhabituelle" de ce virus. Cette présentation a eu lieu lors de l'assemblée mondiale de la santé, à Genève (Suisse). 

"Si nous mettons en place les mesures adéquates maintenant, nous pourrons probablement contenir cela rapidement", a-t-elle assuré, tout en ajoutant que "nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l'iceberg". 

Plus de vingt pays concernés

Quelque 200 cas de variole du singe ont été détectés ces dernières semaines, dans des pays où le virus ne circule pas habituellement. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 219 cas précisément – mais aucun décès – avaient été signalés mercredi. Les experts tentent de déterminer ce qui a provoqué cette "situation inhabituelle", et les résultats préliminaires ne montrent pas de variation ou de mutation du virus de la variole du singe, a déclaré Sylvie Briand.

Endémique dans onze pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, la variole du singe a soudain été détectée dans plus de vingt autres pays à travers le monde, dont les Etats-Unis, l'Australie, les Emirats arabes unis ainsi qu'une dizaine de pays européens.

"Nous en sommes pour l'instant au tout, tout début de cet événement", a poursuivi Sylvie Briand. "Nous savons que nous aurons plus de cas dans les jours à venir", mais "ce n'est pas une maladie dont le grand public devrait s'inquiéter. Ce n'est pas le Covid ou d'autres maladies qui se répandent rapidement", a-t-elle tempéré. 

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