Mpox : "Le risque d'épidémie est limité" en France, estime le médecin Jean-Paul Hamon

L'Organisation mondiale de la santé a déclenché mercredi son plus haut niveau d'alerte mondiale en raison de la résurgence de cas de mpox, anciennement appelée "variole du singe".
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Le risque d'épidémie" de mpox "est limité" en France, estime Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d’honneur de la Fédération des médecins de France, ce lundi sur franceinfo. Dans une interview à La Tribune Dimanche, le ministre démissionnaire délégué à la Santé Frédéric Valletoux affirme qu'"il y a de fortes chances que des cas sporadiques" du nouveau variant de mpox "apparaissent, et sans doute prochainement" dans le pays. Jean-Paul Hamon appelle, lui, à ne "pas inquiéter la population", car "c'est un virus qui est maintenant connu".

"Pour les personnes en bonne santé, ça se passe bien", et "pour les personnes à risque, on peut les vacciner jusqu'à quatre jours après le premier contact", explique le président d’honneur de la Fédération des médecins de France. Il rappelle qu'en cas de doute, il faut aller "voir son médecin traitant qui va pouvoir faire le diagnostic", notamment avec un test PCR qui confirme ou infirme l'infection.

Jean-Paul Hamon affirme qu'il "imagine mal quelqu'un qui serait porteur de la maladie aller se trimbaler dans les magasins, dans les transports en commun". "Les gens sont quand même responsables", souligne-t-il. Le médecin rappelle que les patients sont "contagieux jusqu'à ce que les croûtes disparaissent", c'est-à-dire "un bon mois". Selon lui, il ne faut pas toucher une personne contaminée, mais aussi éviter le contact avec les objets touchés par la personne contaminée.

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