Variole du singe : les Etats-Unis veulent vacciner les cas contacts
Cinq cas probables ou confirmés ont été recensés dans le pays. Les autorités sanitaires s'attendent à voir leur nombre augmenter.
La riposte s'organise. Les Etats-Unis se préparent à vacciner les personnes ayant été en contact proche avec des patients atteints de la variole du singe, lundi 23 mai, au moment où le pays, qui compte aujourd'hui cinq cas probables ou confirmés, s'attend à voir leur nombre augmenter. "Nous souhaitons maximiser la distribution de vaccins à ceux dont nous savons qu'ils en bénéficieraient", a déclaré Jennifer McQuiston, responsable au sein des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), lors d'une conférence de presse. "C'est-à-dire ceux ayant été en contact avec un patient connu de la variole du singe, comme les soignants, les contacts personnels très proches, particulièrement ceux à risque de développer un cas grave de la maladie."
Deux vaccins disponibles sur le marché
La plupart des personnes infectées guérissent spontanément dans les deux à quatre semaines, sans traitement spécifique. Mais les autorités américaines prennent toutes les précautions possibles. Deux vaccins contre la variole autorisés par la FDA, l'agence américaine des médicaments, peuvent être utilisés. Le premier, ACAM2000, est un vaccin vivant atténué, déconseillé aux personnes immunodéprimées. Les Etats-Unis en possèdent 100 millions de doses.
Le second, Jynneos, est aussi un vaccin vivant mais non réplicatif, et donc considéré comme plus sûr. Les Etats-Unis n'en ont que 1 000 doses, mais ce nombre devrait "augmenter rapidement dans les prochaines semaines", selon la responsable. Selon elle, des données montrent que ces deux vaccins peuvent aider à éviter le développement de la maladie s'ils sont administrés rapidement après l'exposition.
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