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Une Américaine de 10 ans succombe à une amibe "mangeuse de cerveau"

Les infections dues aux amibes sont très rares, mais mortelles dans 95% des cas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les amibes sont invisibles à l'oeil nu. (Centers for Disease Control and Prevention)

Une petite fille américaine est morte lundi 16 septembre après avoir contracté une infection due à une amibe "mangeuse de cerveau", ont annoncé sa famille et plusieurs médias américains. 

Lily Mae Avant, 10 ans, s'est baignée dans un cous d'eau au Texas et a rapidement commencé à avoir des maux. Très vite, ces douleurs ont été suivies d'une fièvre. Après son hospitalisation d'urgence, les médecins avaient découvert la présence d'"une amibe très rare et agressive", rapporte sa famille.

La petite fille s'était baignée dans le fleuve Brazos, le plus grand du Texas. Le département de la Santé texan a confirmé à la presse que Lily Mae avait contracté une infection due à une espèce rare d'amibe, la Naegleria fowleri. Ce micro-organisme, qui se développe dans les eaux douces et chaudes, prolifère dans les rivières en été, ainsi que dans les sources géothermales ou encore les piscines mal entretenues. 

Des infections très rares mais fatales

"L'amibe est présente dans les cours d'eau douce à travers le Texas et ailleurs aux Etats-Unis. Les cas sont extrêmement rares malgré les millions de personnes qui nagent dans les lacs et les rivières chaque année", a dit le porte-parole du département, Chris Van Deusen.

L'amibe pénètre par les narines et remonte jusqu'au cerveau, provoquant de fortes migraines, une hyperthermie, un raidissement de la nuque et des vomissements, avant d'entraîner des vertiges, une léthargie, de la confusion et des hallucinations.

En 2014, la Naegleria fowleri avait déjà inquiété les Etats-Unis. Durant l'été, plusieurs Etats au sud du pays avaient détecté la présence d'amibes mortelles. Le site d'informations Sciences et Avenir dressait à l'époque un constat alarmant : sur les 310 cas d'infection recensés lors des cinquante années précédentes, selement 11 personnes avaient survécu. Les chances de survies après contraction étaient donc inférieures à 5%. 

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