Comme tous les soirs, après les devoirs, Aurélien, élève de 3e, a rendez-vous avec ses copains. Il joue en réseau sur son ordinateur portable. Pour échapper à la tentation, les écrans sont strictement interdits à la table familiale. Le répit est de courte durée. Comme la majorité des adolescents, Aurélien ne se sépare jamais longtemps de son smartphone, même sous la couette. Aurélien dormira cette nuit à peine plus de huit heures, soit une heure de moins que la moyenne de neuf heures préconisée à son âge.Des risques de dépression, de diabète et d'obésité accrus30% des adolescents seraient en dette de sommeil, et les écrans y contribueraient. Leur lumière bleue perturbe notre horloge biologique. Accro lui aussi aux écrans, Stéphane Mauduit a instauré un couvre-feu numérique pour retrouver un meilleur sommeil. Sage précaution : le manque de sommeil augmente le risque de dépression, de diabète et d'obésité. Or, en un siècle, les Français ont perdu 1h30 de sommeil par jour.