Santé : mieux prendre en charge l'endométriose
L'endométriose est une maladie très peu connue qui touche 1 femme sur 10. La ministre de la Santé Agnès Buzin a annoncé la mise en place de filières spécialisées dans chaque région pour une meilleure prise en charge.
Anne-Lise souffre d'une maladie féminine longtemps ignorée, l'endométriose. Cela a commencé à l'adolescence avec des règles très douloureuses. "C'était des douleurs très intenses. J'étais obligée de m'allonger pour supporter la douleur. On me répondait que c'était des règles et que c'était normal d'avoir mal. Le diagnostic a été posé au bout de quinze ans", déplore Anne-Lise.
Être diagnostiquée avant les complications
À cause du diagnostic tardif, la jeune femme a dû subir une ablation de l'utérus et des trompes, car l'endométriose s'était propagée. Avant l'opération, Anne-Lise a eu le temps de mettre au monde une petite fille, qui a aujourd'hui 3 ans. Depuis qu'elle ne souffre plus, sa vie intime a totalement changé. "Je redécouvre ce que c'est, car le fait d'en avoir sans douleur, je ne l'avais jamais connu. C'est beaucoup mieux", témoigne Anne-Lise. Pour que les femmes souffrantes soient diagnostiquées avant que ne surviennent des complications, il faut mobiliser l'ensemble du corps médical, selon le professeur Loïc Marpeau. "Nous ne sommes pas dans une pathologie rare (...) il faut raisonner en termes de filière", appuis le professeur.
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