Recrudescence de la coqueluche : les médecins biologistes demandent que les techniciens de laboratoires puissent effectuer les prélèvements nasopharyngés

Depuis le début de l'année 2024, les cas de coqueluche sont en forte augmentation et les laboratoires ont du mal à faire face à la "recrudescence du nombre de tests".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Illustration d'un test nasopharyngé à Rennes le 29 juin 2022. (MATHIEU PATTIER / MAXPPP)

Le Syndicat national des médecins biologistes demande aux autorités d'autoriser les techniciens de laboratoires à effectuer des prélèvements nasopharyngés, comme pendant l'épidémie de Covid-19, alors que la France fait face à une recrudescence des cas de coqueluche qui se transmet par la toux. Il y a 5 800 cas qui ont été recensés par l'Institut Pasteur depuis le mois de janvier, soit onze fois plus en cinq mois que sur l'ensemble de l'année 2023.

Les laboratoires sont débordés par les demandes de tests PCR. "On voudrait maintenant que les techniciens de laboratoire puissent effectuer ce type de prélèvement", explique sur franceinfo mardi 25 juin le docteur Michel Sala, vice-président du SNMB. "Dieu merci, ce n'est pas le Covid, mais il y a quand même une épidémie qui est tout à fait inhabituelle. On a un nombre de cas élevé", explique-t-il.

Les laboratoires ont du mal à faire face : "Il y a une recrudescence du nombre de tests et nous avons du mal à répondre à la demande puisque les personnels de laboratoires plus nombreux sont les techniciens de laboratoire. Ils n'ont pas le droit de faire ces fameux prélèvements nasopharyngés alors qu'ils en ont fait avec succès pendant deux ans et demi", durant l'épidémie de Covid, poursuit-il. Seuls les médecins, les pharmaciens et les infirmières sont autorisés à faire ce genre de prélèvement.

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