Pays de la Loire : les autorités sanitaires n'ont pas pu "identifier une cause commune" aux cancers pédiatriques autour de Sainte-Pazanne
Les autorités sanitaires annoncent mercredi 23 septembre ne pas être parvenues à identifier "une cause commune" aux cas de cancers pédiatriques dans le secteur de Sainte-Pazanne. 11 cas ont été recensés par l'ARS entre 2015 et 2019.
"Malgré les efforts déployés", l'Agence régionale de santé (ARS), Santé publique France et la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) n'ont pas pu "identifier une cause commune pouvant expliquer la survenue de cancers pédiatriques sur le secteur de Sainte-Pazanne", en Loire-Atlantique, annoncent les autorités sanitaires dans un communiqué mercredi 23 septembre. Elles poursuivent néanmoins leur "surveillance active" et prévoient des "actions de prévention à déployer pour toute la population du territoire".
Une enquête épidémiologique a été menée auprès des familles, plus de 600 prélèvements d'échantillons et de mesures sur site ont été réalisés et plus de 80 000 analyses environnementales ont été réalisées, mais "les investigations menées dans les principaux milieux de vie des enfants atteints de cancers et sur les principaux sites industriels du secteur n'ont pas révélé de risque avéré, en l'état actuel des connaissances", indiquent-elles.
Les recherches se poursuivent
Les autorités sanitaires ont néanmoins "décidé de s'engager dans une démarche d'élaboration d'un contrat local de santé" et "de financer la réalisation de campagnes de mesures des pesticides dans l'air extérieur sur la commune de Sainte-Pazanne". Par ailleurs, "les travaux de recherches se poursuivent au niveau national sur les origines et les causes des cancers pédiatriques".
L'Agence régionale de santé a dénombré 11 cas de cancers pédiatriques à Sainte-Pazanne et dans ses environs entre 2015 et mars 2019, soit une incidence deux fois supérieure à la moyenne nationale.
Mais selon le collectif "Stop aux cancers de nos enfants", 22 enfants ont été atteints d'un cancer dans ce secteur depuis 2015 et, parmi eux, cinq sont décédés. Le dernier de ces cas a été déclaré au mois d'août et le collectif en a appelé à Emmanuel Macron pour qu'il protège la santé des enfants de ce secteur.
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