Lutte contre le Sida : les associations attendent des actes
Les responsables de plusieurs associations de lutte contre le sida reçus lundi après-midi par Emmanuel Macron sont sorties "rassurés" de leur entretien avec le président de la République et attendent qu'après "les paroles" les "actes" suivent.
A l'issue de la rencontre qui a duré plus d'une heure, Aurélien Beaucamp, président de l'association Aides, a dit à la presse que le chef de l'Etat devrait faire "des annonces dans les jours à venir sur les populations les plus fragilisées vis-à-vis du VIH, notamment les populations migrantes". L'entretien "nous a rassurés mais maintenant paroles égale actes", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué diffusé par l'Elysée, "le président de la République s'est engagé à garantir la digne prise en charge des personnes les plus fragiles et les plus exposées au virus".
La question des personnes les plus exposées au risque a été abordée
Les associations avaient vivement critiqué dimanche l'absence de M. Macron lors de l'ouverture de la conférence mondiale de recherche mondiale sur le sida organisée à Paris. Devant ces protestations, M. Macron a décidé de les recevoir à l'Elysée lundi.
"On aurait aimé qu'il soit là (dimanche) mais en même temps on a apprécié son honnêteté sur le fait de dire qu'il souhaitait travailler en amont le dossier et discuter avec nous pour bien comprendre les enjeux", a déclaré la directrice générale de Sidaction, Florence Thune. "Ça nous a rassurés d'avoir cet échange direct avec lui, qui nous a permis de re-soulever et de l'alerter sur la question de discriminations vis-à-vis des personnes atteintes", a-t-elle ajouté. Mme Thune a apprécié que "la question de la prévention en prison" et "de manière générale des personnes les plus exposées au risque du VIH en France" ait pu être abordée.
Concernant les actions à mener auprès des jeunes, le président d'Aides a salué l'engagement de la ministre de la Santé Agnès Buzyn à restaurer "une prévention beaucoup plus élaborée auprès des collégiens et lycéens comme ça avait pu être le cas dans les années 90".
Avec AFP
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