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Le gouvernement lance un plan national de lutte contre la maladie de Lyme, transmise par les tiques

Le ministère de la Santé détaille ce plan qui s'articule autour de cinq axes. 

Article rédigé par franceinfo
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Une tique est observée dans un laboratoire de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), le 20 juillet 2016. (BERTRAND GUAY / AFP)

Elle toucherait plus de 26 000 personnes chaque année. Jeudi 29 septembre, le ministère de la Santé annonce le lancement d'un plan national de lutte (PDF) contre la maladie de Lyme et d'autres maladies transmises par les tiques. "Ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique" dans laquelle se trouvent les patients, explique la ministre Marisol Touraine dans un communiqué.

Le plan d'action a été présenté, jeudi matin, aux associations de défense des malades. Il s'articule autour de cinq axes stratégiques : l'amélioration des mesures de lutte contre les tiques, le renforcement de la surveillance et de la prévention, l'uniformisation de la prise en charge des malades, l'amélioration des tests diagnostiques et la mobilisation de la recherche sur ces maladies.

Un diagnostic difficile

Concrètement, un protocole national de diagnostic et de soins va être mis en place afin d'offrir une meilleure prise en charge. Le plan entend également renforcer les connaissances sur les tiques, par le biais de la "formation des professionnels de santé" et d'"actions à destination de la population". Une application téléchargée sur les smartphones permettra ainsi de signaler la présence de tiques. Le ministère annonce aussi l'ouverture de centres de prise en charge spécialisés d'ici 2017. Il ne précise toutefois pas le budget alloué à ce plan, comme le souligne Le Monde

Pour rappel, la maladie de Lyme se transmet lors d'une morsure de tique infectée. L'infection peut être asymptomatique. Le malade présente souvent des signes cliniques peu déterminants tels que des maux de tête ou des troubles de la mémoire, ce qui en fait une maladie difficile à diagnostiquer. Comme le rappelle le ministère, la plupart du temps, la maladie prend la forme d'un érythème migrant qui peut être soigné. Mais, sans traitement, elle peut aussi provoquer des douleurs articulaires durables, voire une paralysie partielle des membres.

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