Journée mondiale de lutte contre l'obésité : pour les patients, une souffrance quotidienne
À 58 ans, Muriel Bismuth souffre d'obésité sévère. Pour elle, la vie de tous les jours est compliquée. "C'est un handicap, je suis considérée comme une personne handicapée. Même pour faire un repas à la maison, pour toute personne lambda, c'est facile. Pour moi, c'est compliqué", témoigne-t-elle. Un problème qu'elle a rencontré dès l'enfance, à l'âge de 3 ans. "J'ai fait ça toute ma vie, en fait : perdre, reprendre, perdre, reprendre..." Elle pèse aujourd'hui 140 kg.
Une santé précaire
"Du côté paternel, on est tous en surcharge pondérale importante. Ils sont décédés", poursuit Muriel. Ce qui la fait le plus souffrir, c'est le regard des autres. "Encore hier, deux garçons dans leur voiture se sont mis à rigoler. J'ai ouvert ma fenêtre, je leur ai demandé qu'est-ce qu'il y avait. Ils m'ont dit : 'Ben, t'es grosse.'" Sa maladie lui fait courir des risques cardio-vasculaires et de diabète, notamment.
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