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Un nouveau cas de grippe aviaire recensé dans les Pyrénées-Atlantiques

La préfecture des Pyrénées-Atlantique a publié mercredi un communiqué pour que des mesures soient rigoureusement appliquées. Un nouveau cas de grippe aviaire a été recensé. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La préfecture des Pyrénées-Atlantiques appelle au respect des mesures pour éviter la diffusion du virus H5N8 (Photo d'illustration). (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Un nouveau cas de grippe aviaire a été recensé, mardi 27 décembre, dans les Pyrénées-Atlantiques, selon un communiqué de la préfecture confirmant les informations rapportées par France Bleu Béarn.

Le foyer d'influenza aviaire "hautement pathogène H5N8" se situe sur la commune de Ponson-Dessus (Béarn). C'est le troisième cas de grippe aviaire détecté dans le département après ceux découverts sur les communes de Ger et Espoey.

La préfecture a pris mercredi un arrêté instaurant une zone de protection dans un rayon de 3 km autour de l'élevage concerné et une zone de surveillance dans un rayon de 10 km. Cette aire comprend des communes des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.

Un potentiel de diffusion "très élevé"

La préfecture a rappelé les mesures qui s'appliquent sur l'ensemble des communes concernées. Tous les mouvements de volailles sont strictement interdits. Elles doivent rester dans leurs élevages. Les volailles de basses-cours doivent impérativement être confinées dans les bâtiments ou des enclos avec pose de filets sur le dessus (aucun contact avec des oiseaux sauvages ou d’élevage). Le transport d’oiseaux vivants (y compris vers l’abattoir), de fumiers et de lisiers à l’intérieur, en provenance ou à destination de ces zones, sont interdits. Les rassemblements de volailles (foires, marchés, expositions) sont également proscrits, de même que la chasse aux gibiers à plumes et leurs lâchers.

Les services de la préfecture précisent également que le potentiel de diffusion du virus H5N8 "est très élevé" et que "la mise en œuvre rigoureuse de ces mesures est essentielle pour éviter sa diffusion sur notre territoire". Les éleveurs, chasseurs et propriétaires de basses-cours, mais aussi les détenteurs d’oiseaux sont appelés à la plus grande prudence et vigilance.

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