Grippe aviaire : toute une filière fragilisée
Avec la mise en place d'un "vide sanitaire", le chômage technique et les doutes sur la poursuite de l'activité font leur apparition.
Une période difficile commence pour les éleveurs de canards et d'oies du Sud-Ouest. Confrontées à la grippe aviaire depuis six mois déjà, les exploitations ont été vidées progressivement et depuis ce lundi 18 avril, elles sont totalement désertes. 4 000 élevages sont concernés dans 18 départements. C'est toute la filière qui s'en voit fragilisée.
Une période de turbulence sans précédent
Pendant un mois, les élevages des 4 000 volaillers du Sud-Ouest vont rester déserts. Le "vide sanitaire" est un remède radical pour éliminer toute trace de grippe aviaire. Les aides de l'État sont loin de couvrir toutes les pertes. Et au-delà des éleveurs, le "vide sanitaire" impacte toute une filière économique. De nombreux employés vont se retrouver au chômage technique. Pour recommencer, les éleveurs vont devoir se moderniser. Des normes supplémentaires qui s'ajoutent au traumatisme de la grippe aviaire, de quoi en faire renoncer certains. Longtemps en croissance, le secteur avicole traverse une période de turbulence sans précédent. Les petites exploitations sont les premières touchées.
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