Cet article date de plus de sept ans.
Grippe aviaire : en colère, les éleveurs réclament des éclaircissements
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Les éleveurs de canards avaient rendez-vous avec les autorités. Isabelle Delion, envoyée spéciale de France 2 à Auch (Gers), fait le point sur la situation.
"Cette rencontre était très attendue par la profession", explique Isabelle Delion, envoyée spéciale de France 2 à Auch (Gers). "À partir du moment où l'abattage a été décidé à Paris, il va être mis en oeuvre en région par les préfectures, et particulièrement ici dans le Gers, qui est le département le plus touché. Les éleveurs veulent savoir exactement comment ça va se passer, quels sont les élevages dans lesquels on va intervenir en premier. Qui va organiser le transport des volailles, quels sont les abattoirs qui interviendront. Et c'est très important pour eux d'avoir des éléments concrets, rationnels auxquels se référer, car ils sont en colère", poursuit la journaliste.
L'épineuse question de l'indemnisation
"Ils pourront ensuite être accompagnés par les représentants de la profession, qui ont insisté aussi sur les indemnisations", continue Isabelle Delion. "Le ministère a dit qu'elles seraient revues plus tard, une fois que l'opération d'abattage serait terminée. Mais les indemnisations de l'année dernière n'ont pas encore été complètement versées. Il manque 30% des abattages de l'année dernière à verser. Les éleveurs aimeraient bien les toucher pour pouvoir un peu respirer", explique l'envoyée spéciale de France 2.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.