Grippe aviaire : l’inquiétude est vive pour les éleveurs de plein air
La Confédération paysanne a exprimé sa colère et son inquiétude alors que dans les zones à risque pour la grippe aviaire, les éleveurs de plein air ont l’obligation d’enfermer les volailles.
Voilà 35 ans que Jean-Paul Gobin est éleveur de volailles. Mais depuis début septembre, il a été placé en zone à risque par rapport à la diffusion de la grippe aviaire. En tout, près de 540 communes sont concernées. "Elles peuvent passer la journée dehors, à chercher des compléments de nourriture, de l’herbe, des insectes", explique celui qui refuse d’enfermer ses volailles, pourtant la règle à respecter. Jean-Paul Gobin prône le bien-être animal ; pas question de cloîtrer ses animaux, sauf la nuit.
30% des élevages risquent de disparaître
Ce dernier est normalement tenu d’enfermer ses 500 canards dans 60m² pour éviter une contamination. "Les gens me font confiance. Ils sont contents de la qualité. Si on modifie un critère essentiel, on rompt un contrat de confiance", s’insurge l’éleveur. Les petits élevages profitaient jusqu’ici d’une dérogation, ils en ont désormais l’obligation. La Confédération paysanne s’en inquiète et craint une disparition de 30% de ces élevages fermiers.
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