Greffe : les dons du vivant sont trop peu nombreux
Quand on pense au don d'organes, on pense souvent au don d'organes après la mort. Pourtant, il existe aussi le don du vivant. La journaliste Claudine Gilbert, sur le plateau de France 3, apporte des précisions sur l'origine des greffes en France.
Le don du rein est le plus courant. "L'an dernier, en France, 611 insuffisants rénaux ont été greffés grâce à la générosité d'un proche vivant. Rapporté au nombre total de greffes du rein, 3 782, c'est encore peu, 1 sur 6 seulement. Pourtant on évite ainsi de longues années d'attente et en plus ce sont des greffons qui durent plus longtemps", explique la journaliste Claudine Gilbert sur le plateau de France 3. "Actuellement, 57 000 personnes vivent avec un organe greffé (...), les 3/4 des greffons continuent de bien fonctionner jusqu'à dix ans après".
300 000 personnes opposées à tout prélèvement
Qui peut donner ? "En France le système repose sur trois principes : le consentement présumé du donneur, l'anonymat du donneur comme du receveur et la gratuité, une garantie contre le trafic d'organe”. Enfin, si vous êtes opposé à tout prélèvement, “il existe un registre des refus. 300 000 personnes s'y sont inscrites", explique Claudine Gilbert. En 2016, plus de 500 personnes sont mortes d'avoir attendu trop longtemps l'organe qui aurait pu les sauver.
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