En Ecosse, les têtes au football bientôt interdites pour prévenir les risques de démence ?
Une étude menée en Ecosse et publiée le 21 septembre a montré que ces athlètes avaient plus de chances de mourir d’une maladie neurodégénérative que les autres. Cette étude a porté sur 7676 anciens joueurs de football professionnels nés entre 1900 et 1976.
Sur l’échantillon de 1180 anciens joueurs, 15,4% sont morts. Un échantillon témoin a été constitué de 23028 personnes, assorties selon le sexe, l’âge et l’origine sociale. 16,5% des personnes constituant cet échantillon sont mortes.
Des études complémentaires pour confirmer un lien éventuel avec Alzheimer ?
Les décès avec une maladie neurodégénérative reconnue comme première cause représentent 1,7% des morts chez les anciens joueurs et 0,5% dans l’échantillon témoin. La maladie qui a le plus été mise en cause dans les décès des anciens joueurs est Alzheimer. Les médicaments liés à la démence ont été prescris plus fréquemment aux anciens joueurs qu’à l’échantillon témoin.
Si le rapport précise que ces observations devront être confirmées par des études complémentaires.
Selon un article de la BBC, la réaction de la SFA ne s’est pas fait attendre. Avec l’UEFA et la FIFA, elle devrait considérer la possibilité d’interdire aux enfants de moins de 12 ans de faire des têtes.
En tous cas, la Fédération écossaise est sérieusement engagée dans cette problématique. « Ayant été un joueur professionnel pendant presque 20 ans, je comprends profondément l’importance de cette recherche, et également la façon dont le football va y répondre », affirme Ian Maxwell, le directeur général de la SFA, dans un communiqué.
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