Dans un communiqué, l'évêque de Butembo-Beni, Sikulu Paluku Melchisédech, dénonce la résistance de ceux qui refusent d'appliquer les prescriptions hygiéniques, au point de contaminer d'autres membres de la société. Certaines personnes n'hésitent pas à profaner des tombes en déterrant les personnes décédées de la maladie à virus pour respecter des rites funéraires. Celles-ci ont fini, à leur tour, par être contaminés. Cinq mois après la déclaration de l'épidémie, plus de 47 000 personnes ont été vaccinées. "S'il n'y avait pas les vaccins, on serait à des dizaines de milliers de victimes et de morts", a estimé le ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga.