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La PHOTO. RDC : les sanglots d'une mère face au cercueil de son enfant emporté par Ebola

Article rédigé par Martin Mateso
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min

Comme cette jeune mère, de nombreuses familles congolaises sont endeuillées. Depuis le début de l'épidémie d'Ebola, en août 2018, plus de 300 personnes ont succombé à la maladie. La situation reste totalement alarmante dans la province du Nord-Kivu.

Dans un communiqué, l'évêque de Butembo-Beni, Sikulu Paluku Melchisédech, dénonce la résistance de ceux qui refusent d'appliquer les prescriptions hygiéniques, au point de contaminer d'autres membres de la société. Certaines personnes n'hésitent pas à profaner des tombes en déterrant les personnes décédées de la maladie à virus pour respecter des rites funéraires. Celles-ci ont fini, à leur tour, par être contaminés. Cinq mois après la déclaration de l'épidémie, plus de 47 000 personnes ont été vaccinées. "S'il n'y avait pas les vaccins, on serait à des dizaines de milliers de victimes et de morts", a estimé le ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga.

Une mère congolaise pleure son enfant emporté par Ebola le 17 décembre 2018 à Beni dans la province du Nord Kivu. (GORAN TOMASEVIC)

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