Covid-19 : la mise en place de matchs tests avec du public "sera bon pour le sport" et "pour le moral", se réjouit le maire de Villeurbanne
La ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, se rend à Lyon vendredi et samedi pour évoquer la mise en place de ces matchs tests notamment avec Tony Parker, le président de l'ASVEL, le club de basket de Villeurbanne.
Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne (Rhône), a salué vendredi 19 février sur franceinfo l’annonce faite par la ministre déléguée chargée des Sports de matchs tests avec du public : "Cela va dans le bon sens" et "ce sera bon pour le moral", s’est-il réjoui. Roxana Maracineanu se rend à Lyon vendredi et samedi pour évoquer la mise en place de ces matchs tests avec notamment Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, et Tony Parker, le président de l'ASVEL, le club de basket de Villeurbanne.
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"Cela ouvre des perspectives" et surtout cela permet "aux acteurs de se mettre au travail pour proposer des mesures très précises respectueuses des consignes sanitaires", mais aussi "de retrouver des capacités de vivre avec", estime Cédric Van Styvendael.
"Des enjeux financiers colossaux"
Le maire de Villeurbanne salue la volonté du gouvernement de renouer avec le sport et la culture : "On le voit aujourd'hui, cela pèse énormément sur le moral des Français et je crois que c'est un bon signal qui est envoyé, même s'il ne faut pas traduire cela par un effet d’annonce en disant que tout est réglé. Mais cela va dans le bon sens", déclare-t-il.
Cédric Van Styvendael demande qu’un calendrier soit mis en place, car "il y a aussi des enjeux financiers qui sont colossaux. Vous savez que les clubs sportifs, et notamment les grands clubs, sont fragilisés aujourd'hui", souligne-t-il. Mais "ce sera bon pour tout le monde. Ce sera bon pour le sport, ce sera bon pour les gens. Ce sera bon pour le moral. Effectivement, c'est plutôt une bonne nouvelle", affirme-t-il.
Mais le maire de Villeurbanne met en garde contre un excès d’optimisme : "Il ne faut pas raconter des histoires aux Français. Ça ne sera pas pareil. Ça ne sera pas comme avant. Pas encore, en tout cas. Mais par contre, c'est une belle perspective."
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