: Vidéo #OnVousRépond : rôle des militaires, respect du confinement... la ministre des Armées Florence Parly a répondu à vos questions
Interrogée sur France 2, la ministre des Armées a répondu aux questions que vous nous avez posées via l'opération #OnVousRépond.
Vous êtes très nombreux à nous interroger sur l'épidémie de coronavirus Covid-19, et les mesures de confinement historiques mises en place depuis mardi dernier pour le contrer. L'opération #OnVousRépond vous permet de nous faire part de vos interrogations, dans notre live ou via ce formulaire. Ce samedi 21 mars, certaines de vos questions ont été posées à la ministre des Armées, Florence Parly, dans le "20 Heures" de France 2. Voici ses réponses.
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"Pourquoi l'Etat ne fait pas appel à l'armée pour faire respecter le confinement car les policiers sont trop sollicités ?"
La réponse de la ministre des Armées à @Gacelo : "Les armées peuvent soulager de multiples façons les policiers et les gendarmes, mais elles n'ont pas de pouvoir de police judiciaire, elles ne peuvent donc pas dresser des contraventions en cas de non-respect de ces mesures de confinement. Cela ne veut pas dire que les armées ne sont pas à la manœuvre pour soulager, comme elles le font depuis longtemps par exemple dans le cadre de l'opération Sentinelles pour la lutte contre le terrorisme. Nous avons à de maintes reprises soulagé policiers et gendarmes (grands événements, Euro de foot...)."
"Pourquoi le confinement n'est pas obligatoire dans l'armée ? Peut-on d'ailleurs assurer qu'il n'y a aucun cas dans un régiment ?"
La réponse de la ministre des Armées à @EdVC : "Il n'y a pas de décès. Nous avons quelques dizaines de cas dans nos effectifs. Nos militaires et nos personnels civils sont comme tous les Français, ils ne sont pas mieux ni moins bien protégés. Naturellement, nous déployons toutes les mesures barrières comme dans n'importe quel autre entreprise, sur n'importe quel lieu de travail. C'est notre devoir de protéger nos militaires, afin que ceux-ci puissent continuer à mener des missions en soutien à tous ceux qui aujourd'hui sont au combat en première ligne, en particulier les soignants."
"Quelle est la réelle capacité des services de santé des armées en hommes et en femmes qui pourraient venir soutenir les personnels médicaux ?"
La réponse de la ministre des Armées : "Le service de santé des armées représente à peine 1% du système de santé publique français, mais par exemple à Mulhouse, c'est une centaine de médecins et de soignants qui seront déployés."
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