: Vidéo Covid-19 : "Le vaccin est efficace mais pas à 100%, il faut garder le masque", recommande Rémi Salomon
L'intensité de la 5e vague va "dépendre du maintien des gestes barrières" et de "la capacité à revacciner ceux qui sont à plus de 6 mois", souligne le président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP.
"Tout va dépendre du maintien des gestes barrières, la capacité aussi à revacciner ceux qui sont à plus de 6 mois [depuis leur dernière dose] (…) C'est à ce prix-là qu'on pourra éviter une remontée trop importante du nombre de cas" de Covid-19, a souligné vendredi 12 novembre sur franceinfo Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP.
Il estime aussi que, "pour le moment, la priorité est de vacciner ceux qui ont plus de 65 ans. Il y a encore des gens qui ne sont pas vaccinés du tout, donc ceux-là il faut absolument continuer à faire un effort pour aller vers eux, pour les vacciner". Et il ajoute que les deux traitements par anticorps monoclonaux autorisés par l'Agence européenne du médicament "ne remplacent pas du tout le vaccin" et sont "réservés aux quelques patients chez qui le vaccin marche assez peu" ou qui ne peuvent pas être vaccinés. Alors que près de 75 % de la population française a un schéma vaccinal complet, Rémi Salomon estime que "c'est honorable mais ce n'est pas suffisant" car "il suffit de peu pour mettre l'hôpital en grande difficulté aujourd'hui".
Le capteur de CO2, un "témoin très important"
Le président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP rappelle que, malgré la vaccination, il faut continuer à porter le masque et à respecter les gestes barrières car le vaccin "est efficace mais pas à 100 % donc il faut prendre un maximum de précautions", ce pourquoi il trouve "logique" et "justifié" de maintenir le port du masque à l'école pendant "la période où il y a une montée, où la vague arrive", même s'il comprend que "c'est un peu compliqué".
De la même manière, il trouve que "c'est important d'aérer" les pièces car le Covid-19 "flotte dans l'air" et "se transmet par voie aérienne". Tandis que le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a déclaré lundi sur franceinfo que ce n'était pas "grave" s'il n'y avait pas de capteur de CO2 dans une salle de classe, Rémi Salomon estime en effet que "c'est juste un témoin" mais trouve que c'est "très important" car il permet de vérifier la concentration de CO2 dans l'air. Et "si le chiffre monte trop haut, on ouvre la fenêtre".
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